La chiropratique est la troisième profession de santé au monde, après la médecine allopathique et la médecine dentaire. Elle tient aussi la première position mondiale dans le domaine de la profession manuelle de soin et de bien-être.

La chiropratique, un métier reconnu

La chiropratique ou chiropraxie est une profession de santé reconnue par l’Organisation mondiale de la Santé. Elle se classe en troisième position des professions de santé les plus pratiquées dans le monde. Elle arrive même en deuxième position aux États-Unis où des millions d’interventions s’effectuent chaque jour. En France, l’obtention du statut légal auprès du Ministère de la Santé s’est longtemps fait attendre. C’est seulement le 19 février 2002 que le sénat a voté en deuxième lecture le texte de loi concernant les droits des malades qui comporte l’article sur la reconnaissance du titre de chiropraticiens.

Une formation encadrée

Pour devenir chiropraticien, une personne doit suivre une formation universitaire de six ans à temps plein après l’obtention du Baccalauréat. Ainsi, il n’est pas possible d’obtenir ce diplôme par correspondance, sous forme de séminaires ou encore de stages. Dès le début, la formation est axée sur des méthodes de soins manuels spécifiques. L’enseignement est fortement encadré et seules les personnes issues de la vingtaine d’écoles de chiropratique accréditées par la Chiropratic Council on Education et l’Institut Franco-Européen de Chiropratique sont autorisés à exercer. Actuellement, il y a plus de 65 000 chiropraticiens diplômés et reconnus à travers le monde.

Un lien entre le système nerveux et la colonne vertébrale

La chiropratique est une profession de santé manuelle. Elle met le système nerveux en relation avec les autres fonctions du corps et plus particulièrement celle de la colonne vertébrale. En effet, s’il existe un quelconque dérèglement au niveau des vertèbres, cela aura une répercussion sur le système musculaire et nerveux voisin. En faisant ce qu’on appelle l’ajustement chiropratique, le chiropraticien arrive à éliminer les dysfonctionnements vertébraux engendrés par le stress, les chocs et les traumatismes causés par les activités journalières. Pour y arriver, le chiropraticien se réfère uniquement à la méthode manuelle, il ne prescrit à aucun moment de médicaments.

Un rôle préventif et curatif

Le chiropraticien analyse le fonctionnement et l’intégralité des articulations et de la colonne vertébrale pour repérer les divers blocages et dysfonctionnements qu’il corrigera par la suite par des méthodes manuelles appropriées. Cet ajustement favorise le fonctionnement de l’appareil locomoteur, ce qui permet de traiter diverses pathologies comme les lumbagos, les sciatiques, les vertiges, les tendinites ou encore les maux de tête.

La chiropratique a aussi un rôle préventif. Des séances d’ajustements réguliers maintiennent le système nerveux et la colonne vertébrale flexibles, ce qui permet aux femmes enceintes de garder leur dos et leur bassin en bonne santé en vue de l’accouchement. Chez les enfants, les soins chiropratiques permettent de corriger les blocages du bassin qui passent souvent inaperçus et qui pourtant favorisent le développement de douleurs chroniques ou de déformations comme la cyphose, la lordose ou encore la scoliose.